Francia
Joubert |
récit |
Saint-Paul
sur Yenne |
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Lè
rameneur
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Les ramoneurs |
D y é vyeu a flan d l ikoula. On-n étà è
rékréachon, on s
amzòvè dzè la kor. On vèyé byè la shemnò d lè vzin.
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J’y ai vu (= j’ai vu ça) à côté de l’école. On était en récréation, on s’amusait dans la cour. on voyait bien la cheminée des voisins. |
Teu pèr on
kou, i
sôr on pti gamin lyòm u sonzhon d la shnò, kè shantòvè
lyòm : « ramone
ici, ramone ila ».
O shantòv, on pti go-n. |
Tout d’un coup, il sort un petit gamin
là-haut au
sommet de la cheminée, qui chantait là-haut : « ramone ici,
ramone
ila ». Il chantait, un petit gone. |
Iy on pwi sôrtu. I ta l patron ramneur, pwé on pti gamin
kè
paràchévè, sè pò, ouit nou an, on pour pti ramneur. I lè fajèvon
montò
pè lè shnò.
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Ils sont ensuite sortis. C’était le patron ramoneur, puis un petit gamin qui paraissait, je sais pas, huit neuf ans, un pauvre petit ramoneur. Ils les faisaient monter par les cheminées. |
Ton pò ireu chlè gos. Pwi i peusson avoué dè kanè faré am.
I la
seula fà kè d l é vyeu sôrtu son gos.
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(Ils) n’étaient pas heureux ces gosses. Puis ils poussent avec des cannes ferrées en haut. C’est la seule fois que je l’ai vu sorti son gosse. |
Paskè lyòm tsè nou i ta na
gran
shemnò, i ta dè chlè gran shemné. I ramenòvon ptétè pò.
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Parce que là-haut chez nous c’était une grande cheminée, c’était de ces grandes cheminées. Ils ne ramonaient peut-être pas. |