Les histoires sont regroupées commune par commune et dans chaque
commune patoisant par patoisant. Les communes, puis dans chaque commune
les patoisants, sont classées par ordre alphabétique.
Pour avoir simultanément le son et le texte, cliquez sur le titre de
l'histoire :
Billième
Domessin
Saint-Maurice de Rotherens
Saint-Paul sur Yenne
Certaines des histoires
présentées ici ont déjà été publiées dans
des ouvrages imprimés, diffusées à la radio, mises à la
disposition du public par des cassettes
audio à tirage limité, ou proposées à l'écoute des visiteurs du musée
Galletti de Saint-Maurice de Rotherens.
La coupe affouagère à St-Maurice, enregistrée en 1980, a été publiée en
1994 par le Centre de la Culture Savoyarde à
Conflans-Albertville : « Découvrir les parlers de Savoie ».
Les histoires racontées par madame Francia Joubert ont été enregistrées
en 1989, et ses cassettes audio diffusées à 50 ou 60
exemplaires en 1989 pour les habitants de la région.
D'autres histoires ont été présentées au second concours de patois
savoyard en 1992. Elles ont été enregistrées entre 1993 et 1995, puis
publiées en 1997 par le Centre de la Culture Savoyarde : « Quand les
Savoyards écrivent leurs patois ;
deuxième volume ». Notons cependant que Radio ISA (ISère-SAvoie) avait
diffusé la plupart des histoires de monsieur Henri Mercier dans les
années 1980.
Pi
maï à Louang Prabang, écrit et enregistré en 2012, a reçu un prix au
concours littéraire 2013 de la Fédération Romande et Interrégionale des
Patoisants (fête du patois à Bulle - Suisse).
Les autres histoires sont encore inédites.
Toutes les histoires sont accompagnées de leur
transcription en graphie de Conflans. On s'est limité aux seuls
soulignements indispensables. La transcription s'écarte souvent du
document sonore pour de
multiples raisons : difficulté de perception des sons, simplification
des formes retenues, synthèse entre
différentes versions orales, omission volontaire de quelques passages
ou de mots répétitifs tels que "bon, puis, hein, alors, voici"...
Il est frappant de constater qu'une excellente histoire orale capable
de faire réfléchir, rire ou émouvoir un auditoire patoisant
ne donne pas nécessairement un bon texte écrit, et qu'un excellent
texte écrit lu par son auteur, fût-il excellent patoisant, ne donne pas
nécessairement une bonne histoire orale. Trop de choses séparent l'oral
patois de son écrit. L'oral est plein d'hésitations, de répétitions, de
retours en arrière, de mots apparemment inutiles mais qui en réalité
contribuent à la vie. L'intonation, les contrastes sonores ne sont
guère transposables à l'écrit. Les pauses respiratoires ne respectent
que rarement la logique littéraire d'un discours ; elles se placent
souvent à des moments inattendus pour des esprits cartésiens. Notre
patois n'est pas réductible à son écrit. La vérité profonde d'un patois
n'est pas dans ses transcriptions, elle est dans ses documents sonores.
Cependant,
pour analyser et comparer les patois, une transcription fidèle est
indispensable.
Une transcription trop fidèle des histoires orales serait insupportable
ici pour le lecteur
à cause des nombreuses répétitions et de l'abus de mots
passe-partout, déroutante
parce qu'un patoisant ne prend pas toujours la peine de prononcer
distinctement jusqu'au bout et que sa prononciation peut fluctuer. Pour
transcrire ces histoires, on a pratiqué des coupes, mais essayé de
garder le plus possible l'ordre des phrases et l'enchaînement des mots.
On a parfois été obligé de rajouter une phrase brève : elle est entre
crochets [ ]. On a parfois rajouté des voyelles
atones, remplacé a par à, etc. Tout ceci au cas par cas, sans règle
générale : les
transcriptions ne sont pas homogènes.
Pour traduire, on a préféré le mot à mot : la
traduction est mauvaise du point de vue littéraire, donne l'impression
que le patois n'est qu'un décalque estropié du français (ce qui est
faux), mais a l'avantage de
permettre une compréhension
plus rapide.
Pour avoir les textes primés au concours de 1992, cliquez sur :
histoires
1992 pdf
Pour avoir le texte primé au concours 2013, cliquez sur :
pi
maï à Louang Prabang pdf
Remarques :
Les renseignements utiles à la création des pages audio
proviennent du groupe patois de Montbrison dans la Loire, dont le site
figure parmi les liens.
Depuis son ouverture en 2010 cette page a été enrichie et modifiée
plusieurs fois. Elle le sera sans doute encore.